mardi 10 décembre 2013

Gig au Starlight Community Hall

La fameuse "gig" est enfin arrivée !
(le ou la, je ne sais pas trop, c'est le problème d'employer des mots anglais!)

Minute vocabulaire : "gig" est un mot qui est difficile à traduire, car pas vraiment d'équivalent. Je trouve les traductions de "concert", "spectacle", mais ça n'est pas tout à fait exact.
C'était moins officiel que cela, même s'il y a toujours de la musique, une forme de concert.

Bref, une bonne partie de la communauté était mobilisée depuis plusieurs jours, et ça s'est intensifié pendant la journée : nettoyer, faire la déco (fleurs, lumières, tente des enfants, stands, signalisation faire maison, feu de bois, bottes de foin pour s'asseoir...). Bref, un vrai événement local écolo (un peu hippie sur les bords même, je dirais, mais cela ne vous aura pas échappé sur les photos...).

préparatifs du Hall avec fleurs exotiques à gogo

intérieur du Hall : une sculpture en osier faite par un des copains
démarrage de soirée

préparatifs de la scène ; au milieu le petit Mike s'échauffe

je vous présente les "Thicker than water" (littéralement "plus épais que l'eau", référence au "sang") : John à la trompette, Rufus à la batterie, Mike au micro et guitare, Ben à la guitare et au chapeau, Jake le grand dadet à la basse)
mon chanteur préféré (avec son ukulélé qui a voyagé en Italie et en France)
Ben et son genre de dijeridoo























Les enfants ne furent pas en reste :




un petit aperçu en vidéo (j'espère que ça marche pour vous ?!)
la tente des enfants
la fête bat son plein
le Hall en ambiance de fête



*             *              *

Le lendemain : je co-animais un sympathique café conversation en français sous l'égide de l'Alliance Française de la sunshine coast. 5 Français, 5 Australiens (dont une Australo- polonaise). Un moment très sympa à parler de voyages, actualités, etc... (on a même pas sorti nos fiches sur les fêtes de fin d'année qu'on avait préparées...).


Prochain rdv avec l'actualité : au retour de Nouvelle-Zélande !
Nous partons vendredi 13 décembre pour Auckland pour 10 jours, puis retour sur Sydney le 23 décembre pour passer Noel chez la mère de Mike avec sa soeur et son frère.
Retour chez nous, sur la sunshine coast le 30 décembre.

ps : je viens juste de réserver mon billet aller retour Brisbane Paris !
Je serai donc en France du 7 juin au 28 juin 2014. A bons entendeurs...

Bonnes fêtes, à très vite !

mardi 3 décembre 2013

Mariage à l'australienne

Samedi 23 novembre, en la commune d'Eumundi, sunshine coast, fut célébrée l'union de :

HEROMANI & BENJI

En présence de leur nouveau-né, Aris, 5 mois, et de tous leurs amis et familles.

Mais non, c'est pas les mariés !
Mike est habillé par Monoprix (chemise en lin) et Emilie est habillée en... robe tahitienne.

Ah les voici ! avec leurs demoiselles d'honneur et garçons d'honneur...

...sous un gigantesque et magnifique "fig tree" (genre ficchus)...
et tous pieds nus

l'autel
l'urne pour les mariés
le lieu du vin d'honneur (enfin de l'apéro, pas d'alcool fourni, mais comme souvent en Australie, on peut amener le sien)
le coin des enfants, la tente à pompons
enfin les tables pour le diner, un succulent buffet de produits frais (végétariens, barramundi - poisson typiquement australien - gateaux pour tous les gouts...)
C'était en fait un wkd de festivités sur place, où l'on pouvait camper et amener son pique-nique à partager avec les invités et mariés. Nous ne sommes allés que pour la cérémonie et la soirée.

Une très belle après-midi (le mariage était célébré à 15h) et soirée (on est partis à 23h), sur le rythme d'un groupe de jazz/reggae/fusion local. (dans lequel jouait mon prof de percus africaines - le monde est petit!). Tout cela en plein air, très chouette.

*           *           *

Des nouvelles du jardin :

le bush turkey a fait des siennes : à gauche du hibou à 1 oeil, notre aubergine a été picorée !!
ps : rassurez-vous, une 2e pousse derrière, tout n'est pas perdu ! (en attendant qu'on construise un grillage)
en bas à gauche : notre première papaye !!! (normalement il faut 2 arbres pour polléniser, il semblerait qu'une abeille ou autre insecte ait fait le travail)

petit papayer deviendra grand : on a planté 2 petits papayers donnés par un copain de Mike (en bas à droite) - la tôle de chaque côté, c'est pour dissuader le bush turkey de venir le déterrer pour chercher des vers...)
on a récupéré plein de plantes et pots du copain de Mike qui déménageait (il faut trouver une place à tout ce beau monde !)


A suivre : mon premier événement dans notre salle de copropriété (Starlight community hall).



mardi 19 novembre 2013

Entre ville et campagne

Me voici en Australie depuis 2 mois.
Ca paraît peu mais pour quelqu'un qui sort d'un tour du monde, c'est une vraie sédentarité !
Ca fait plaisir d'installer des activités néanmoins, de tisser des liens (même superficiels) avec des gens que je vois toutes les semaines au cours de percus africaines, au yoga, dans le voisinage etc...).

- J'ai commencé mon yoga intensif il y a 2 semaines, c'est intéressant de donner à ma pratique jusque là une dimension plus multiple (anatomie, respiration, philosophie autour de l'histoire du yoga, corrections et ajustements).

- Mike prépare une "gig" (concert version modeste) pour le 30 novembre, dans la salle (community hall) de notre copropriété. Rappel de la salle (photo de l'an dernier) :


Il prépare de plus en plus (intensification de ses repet en solo - quotidiennes-, en plus de la repet hebdomadaire avec son groupe). Il a même fait un petit show en solo, au Shared de Yandina, lors d'une session "scène ouverte" aux auteurs de chansons (ce qui est son cas) ; il y a chanté quelques unes de ses chansons, avec un public réduit mais enthousiaste. Ca lui a permis de se refamilairiser avec le contact public. Il prend cela au sérieux (pas parce qu'il se prend au sérieux, mais parce qu'il adore la musique : jouer, chanter, jammer  = improvisation entre instruments). Ca lui est important pour son équilibre et son plaisir.

Il m'a assez bluffé : une voix claire et affirmée, à l'aise tout en restant simple (très chouette moment)
Hâte d'y être, surtout que je fais l'accueil billetterie ;-) (enfin de 21h45 à 23h, je devrais pas être débordée!)

- Par ailleurs, je commence maintenant une petite routine d'aller à Brisbane une fois par semaine, le lundi, pour des rendez-vous réguliers avec des contacts de copains.
C'est pas de tout repos, car c'est tout de même assez loin (1h45 aller), et en plus je ne connais pas bien les lieux, même avec mon gps (qui me fait passer par les ponts et tunnels payants, il faut donc doublement que je ruse...).
En tous cas, ça me permet d'explorer un peu la ville. Notamment les galeries d'art à South Bank, le long du fleuve :
l'Art Gallery du Queensland :



Une expo sur le vintage californien (pas encore vu), et une sur les trésors cachés de l'Afghanistan (du musée de Kaboul) que j'ai hate de voir.

En attendant, j'ai exploré le GOMA (gallery of modern art du Queensland). Pas fini en une fois, mais elle m'a bien plu (plus que l'art gallery).

les rives de South Bank où sont concentrés les espaces d'expo/spectacles...

Majestueux Poinciana  (on dirait les couleurs d'automne mais c'est plutôt l'arrivée de l'été ici), en français on les appelle plutôt "flamboyant", je crois

Pas mal de peintures aborigènes, mais aussi de l'art moderne avec des installations dignes de Paris.
D'ailleurs, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans une des installations de l'expo (Everyday magic, sur la magique et l'art dans le quotidien) : une vidéo d'un chanteur du métro parisien... que j'ai reconnu : un aveugle maghrébin que je suis sûre d'avoir croisé régulièrement dans les rames de métro. L'extrait choisi était assez poignant : sur des artistes qui vivent dans un pays qui n'est pas le leur, et illustrent cette poésie du quotidien. Troublant.

L'avez vous croisé vous aussi (les Parisiens) ?
Magnifique chant algérien avec si peu de moyen
Autres curiosités de l'expo :

Je vous laisse découvrir en vous approchant de plus près...


Un artiste américain, Spencer Finch, 2005 :
"Les lumières à Lascaux" : néons de couleurs différentes recréant la qualité et les tons de lumière dans la Grotte de Lascaux : les couleurs rappellent les pigments de la grotte (EH BEN!)

Véritable toile d'araignée (passée en couleurs pour l'oeuvre d'art) 
Et en sortant du musée... Flamboyant perdant ses fleurs (voûte et parterre fleuris, magnifique !)
A suivre dans mon actualité à venir : un mariage australien (des potes de Mike), l'animation d'un café conversation français avec l'Alliance Française - autour des fêtes de Noël, le concert au community hall...

samedi 2 novembre 2013

Blanche-Neige au pays de la Tauromachie

Un conseil cinéma, vu cette semaine au cinéma d'art et essai de Nambour, ville plus grande près de Yandina :

BLANCANIEVES
(ou Blanche Neige au pays de la Tauromachie)



Noir et blanc, muet, revisité par Pablo Berger, réalisateur espagnol.
Original, différentn envoûtant.
Comme quoi, on trouve des séances cinéma autres que les gros budgets américains.
Et en plus, ici, on n'a pas à redouter une version doublée : pas de doublage en Australie.
J'emprunte les mots de Jérome Garcin, dans sa critique coup de coeur des Inrocks, pour vous en donner l'essence.

Olé !



The artist, c'est lui. A côté, Michel Hazanavicius n'est qu'un pasticheur appliqué. L'Espagnol Pablo Berger signe, après « Torremolinos », un deuxième long métrage fabuleux, au sens propre. Film en noir et blanc - mais la lumière, les contrastes et le grain sont si beaux qu'on croirait une explosion de couleurs -, film en format carré - mais la profondeur est telle que la 3D pourrait en être jalouse -, film totalement muet, mais porté par la musique si parlante d'Alfonso Villalonga, « Blancanieves » réussit la prouesse d'être un hommage aux grands patrons, de Murnau à Buñuel en passant par le Browning de « Freaks », et d'une époustouflante modernité. Avec cette Blanche-Neige sévillane et tauromachique, Berger dépoussière en effet le conte des frères Grimm, le distord, le subvertit, l'affole, l'érotise, le féminise, l'élève à des hauteurs mystiques, bref, l'accomplit.
Dans l'Espagne des années 1920, une enfant, Carmen, dont la mère est morte en la mettant au monde, et dont le père, un torero de légende, est condamné à la paralysie après avoir été encorné, grandit sous la férule de sa belle-mère, qui la traite comme une souillon...


(...)








Ce film d'avant ou d'après le cinéma est une splendeur. L'émotion qu'il dégage est d'autant plus forte que son esthétique est rigoureuse. Blanche-Neige fond sous le soleil andalou. Nous, aussi.
 

mercredi 30 octobre 2013

La vie à la ferme

Me voici arrivée depuis 1 mois et dix jours.

BIENVENUE À STARLIGHT

Son site internet : http://starlightcommunity.com/

(vous y verrez en plus l'annonce d'un concert : le 30 novembre, Mike et son groupe "Thicker than water" joue avec 2 autres groupes, dans le "hall" de la "community" - j'utilise les mots anglais à dessein, car je ne vois pas d'équivalent exact en français sans que ça prenne d'autres connotations) :


l'entrée dans notre copro


Je prends doucement mes marques. Voici l'actualité de ces derniers jours :

- le jardin potager :
nous avons un problème : le BUSH TURKEY (dindon sauvage), qui gambade tranquillement dans la forêt, et c'est tant mieux... sauf quand il vient manger dans notre potager ! Et deterrer nos jeunes arbres !
Après s'être renseignés auprès d'un spécialiste de permaculture, lors d'un atelier, la solution serait : un TEDDY BEAR (ours en peluche, qui jouerait un rôle d'épouvantail). Le plus drôle, c'est qu'en allant au marché de Yandina le même jour, on est tombés sur celui qui va bientôt prendre le nom de HERBERT, et qui trône désormais dans le potager ou au milieu des arbres (idée de Sioux : le changer de place régulièrement, afin que le dindon croit au subterfuge).



Bon, verdict : ça marche moyen : il est venu creuser juste devant l'épouvantail (rageant, comme il nous nargue). Nous allons essayer autre chose : du barbelé autour de chaque arbuste, en attendant qu'ils poussent !

Voici le coupable (enfin, c'est pas lui, mais c'est la même famille de nuisibles !)

et ça gambade avec une nonchalance.... !

Sinon, côté "30 millions d'amis", voici une rencontre incongrue sur une route près de chez nous, alors qu'on circulait en voiture. Aux détours d'un virage... :


De plus près :
(Est ce que je vous fais l'affront de mettre une légende... ? - C'est un kangourou !)
Le plus fou, c'est de le croiser si patient et poseur devant la voiture, dans notre environnement quotidien (pas dans un zoo). Ca fait cliché, mais c'est tout de même assez mythique de faire ce genre de rencontres-surprises.

- j'ai assisté au concert et spectacle des étudiants handicapés de Mike, aux marchés de Eumendi, samedi matin : belle énergie



moment de vie au marché de Eumendi...

- nos copains Julien et Dina sont venus passés un weekend chez nous (lui est français, elle australienne). Nous sommes allés explorer la forêt du Parc National de Mapleton, et plus précisément de Starlight (la "copropriété" dans laquelle on vit), pour aller se baigner dans un trou d'eau.

Mike dans le lit asséché d'une des criques, en route vers le "trou" (à cette époque, il n'y a que des pierres et un filet d'eau)
le voici ! (un peu asséché en cette période, mais on peut y nager dans le fond, près de la cascade), puis pique nique autour du trou
Les Australiens s'immergent (pas chaude, l'eau ! je confirmerai un peu plus tard)
L'eau des criques à Starlight rend la peau super douce, en tous cas.

Rencontre sur le chemin : un GOANNA (sortie d'iguane/lézard), qui peuple la forêt, totalement inoffensif et assez peureux
Autre rencontre au détour d'une promenade en bord de mer :

Black Cockatoo (ou Perroquet Noir, avec une magnifique queue jaune malheureusement pas très déployée sur cette photo).
Avant de le voir, on l'entend, super fort, il grignote les petites branches. Impressionnant !
Vous allez trouver que je suis obséder par les oiseaux, mais faut que je tienne ma réputation de Kookaburette !

- un festival champêtre : le "Mary River festival", concentré autour de thèmes liés à cette grosse rivière qui court et est menacée : les poissons qui s'y trouvent, la vie autour de la rivière, le terroir aborigène lié... Les Australiens sont vraiment doués par faire d'un petit festival champêtre un événement convivial et pas si amateur que ça (super ambiance et organisation, avec des projections de discours imagés dans les arbres, par exemple !)

ateliers pour enfants (tortue en feuilles de palmier), petite procession, bons groupes de musique, stands en tout genre (panneaux solaires, jus pressés, défense des abeilles de la région, expositions d'animaux vivants du bush, etc...)


- une escapade en solo "à la ville" : BRISBANE, pour le festival du film italien :



Vu 3 films, dont un que je recommande surtout : "Miele" (Miel), premier film de Valeria Golino, avec Jasmine Treca. Magnifique.

J'en profite pour explorer un peu plus Brisbane.
Son centre-ville :

de South Bank, une des rives
la plage artificielle sur South Bank, en plein centre ville
pourquoi pas le train ?! (2h30 en train contre 1h30 en voiture)
Exploration du quartier de WEST END, que je ne connaissais pas, où habitent Julien et Dina, qui m'hébergent pour la nuit (première nuit loin de la maison, toute seule).
Quartier vivant et artistique :

au premier plan, vous reconnaîtrerez les fameux vélib parisiens (mm modèle)
Un échantillon de maisons de West End - style typique du Queensland :

j'aime beaucoup leur balcon abrité qui fait souvent le tour de la maison






- j'ai suivi plusieurs ateliers de culture africaine (danse, djembé, et parfois chant, comme ce dernier avec Sam Okoth, kenyan). Une superbe journée à Eudlo, salle communale endiablée et africanée pour l'occasion.
http://www.youtube.com/watch?v=OHnrjlxoa2g



la classe de Djembé


il y en a pour tous les âges


- Premiers Woofers chez nous ! Nous avons reçu un jeune couple allemand très sympa, qui voyagent en campervan pour 1 an en australie, après leur bac, avant de commencer leurs études. C'est vraiment une bonne formule, si on peut se le permettre. Ca vous ouvre des perspectives en laissant un peu de temps et d'espace pour savoir où on veut aller.
Emelie et Falk nous ont bien aidé, on a bien avancé dans le jardin, à couvrir des petites qu'on repoussait depuis des semaines (avoir années pour Mike) : déplacer des poutres, nettoyer la caravane en bas du terrain, peindre une autre caravane, ...
Pour moi, qui en plus ai passé le plus clair de mon temps avec eux, c'était drôle de me trouver dans la place de l'hôte. Le temps où j'étais woofer me semble du coup loin, et, en même temps proche, en me mettant à leur place. Mais on est vraiment bien tombé, pour nos premiers woofers en tant que couple avec Mike !


- Enfin, pour finir sur une note CULINAIRE (ça faisait longtemps), voici quelques unes des originalités  locales :

Des squashs : vous connaissez ? (variété de courgettes, trop bonnes à la vapeur avec du beurre salé)



on trouve toutes sortes de friandises comme ça (dans les cafés, magasins bio, supermarchés) :
des "rolls", sortes de boules au chocolat ou dattes, ou autres, enrobées de noix de coco (je voudrais essayer d'en faire)

super café bio, qui propose aujourd'hui : "hamburger de steak haché d'agneau, avec brie, betteraves, courgettes grillées, autre verdure et mayo", miam miam

enfin, mon taboulé libanais (version avec des pois chiches, et le persil plat du jardin)

Depuis, j'ai testé les crevettes pêchées dans le coin, au large de Mooloolaba (en pleine mer tout de même). Occasion de renouer avec des plats familiaux (merci, Maman) :

Crevettes au persil et ail avec fricassée de légumes verts et pommes de terre au beurre salé

PS : pour ceux qui s'inquiètent de me voir avec un végétarien, rassurez-vous, j'ai découvert un boucher en plein centre de Yandina, qui a de la très bonne viande locale bio ou presque ("free range", comme on dit ici, c'est-à-dire que la bestiole gambadait dans la nature librement avant le coup fatal). Je me fais donc régulièrement des médaillons de porc, steaks hachés et autres côtes d'agneau (j'avoue que j'ai de plus en plus de mal avec la viande rouge néanmoins, ca me crée des hauts le coeur).


C'est tout pour aujourd'hui, mes chers !